Puisque le jeu était à l’honneur dans un précédent article qui affirmait que oui, jouer est aussi l’affaire des grands, je souhaite maintenant poursuivre la réflexion autour du jeu du côté de l’entreprise, à commencer par la gamification. Je parlerai également ensuite du jeu d’entreprise et bien sûr de l’activité team building.
Je tente ici d’apporter un éclairage sur les différentes options qui s’offrent aux entreprises et aux collaborateurs en matière de jeu. Quel outil pour quelle finalité ?
La Gamification : une nouvelle méthode incentive
En début d’année, le magazine Kicoz reprenait les 11 tendances de la communication interne pour 2014. En 9ème position, on retrouvait la gamification.
La gamification repose sur les mécanismes des jeux vidéo. Elle reprend de nombreux codes tels que les points à gagner, des niveaux à atteindre, des scores à battre, une monnaie virtuelle, des récompenses… Elle tire son efficacité du fait qu’elle est familière pour la génération Y et les amateurs de jeux vidéo (et ils sont nombreux !). La gamification est considérée avant tout comme un outil de communication et de marketing :
– Du côté du marketing, cela joue sur l’image et sert à fidéliser le client en le rendant plus actif (partagez cet article avec 10 contacts et vous recevrez 50 points de reconnaissance de One to Team !).
– Du point de vue de la communication interne, les objectifs sont les mêmes : rendre une tâche plus attractive, plus amusante et engager les collaborateurs en les faisant participer activement.
Un exemple de gamification
Une célèbre étude de cas est celle de « Idea Street » qui a été présentée par l’étude Gartner sur la gamification en 2010. « Idea Street » a été créé pour développer l’innovation au sein du « Department for Work and Pensions », institution publique au Royaume-Uni.
Ils sont partis du constat que la traditionnelle boîte à idées ne se concrétisait que trop rarement en réelle innovation. C’est donc dans une volonté de développer et de décentraliser l’innovation que ce projet est né. « Idea Street » est une plateforme en ligne qui s’apparente à un marché des idées. Grâce à un système de points, chaque collaborateur est incité à proposer une idée, en soutenir une autre, apporter des améliorations ou « investir » dans l’idée d’un autre.
Grâce à un système de points, chaque collaborateur est incité à proposer une idée, en soutenir une autre…
Parmi les résultats, on note un enthousiasme certain de la part des employés et une plus grande facilité pour le management à sélectionner et déployer les innovations qui ont été plébiscitées par un grand nombre. La gamification est en quelque sorte une variante dans la catégorie des incentive ; elle motive et encourage à participer.
Le jeu d’entreprise : un outil davantage pédagogique
Le jeu d’entreprise (ou business game) est quant à lui présenté comme un outil pédagogique. Il met les participants dans un environnement entrepreneurial à la fois virtuel et très proche de la réalité.
Selon le scénario, le participant devient le créateur d’une start-up, le chef d’un nouveau projet marketing ou le responsable d’un nouveau produit écologique. La simulation ludique amène le participant à conduire sa propre réflexion, à développer des réflexes et donc à apprendre sur un sujet donné. C’est ce qu’on appelle la pédagogie active. Apprendre en faisant et en s’amusant puisque ça reste dans le cadre d’un jeu. Le jeu d’entreprise est donc naturellement présent dans les formations pour notamment mettre en pratique la théorie sur une question précise.
Dans tous les cas, les jeux, dans un contexte professionnel, sont utilisés pour répondre à un objectif : impliquer davantage les collaborateurs grâce à une forme ludique issue des jeux vidéo ou faciliter les apprentissages grâce à une simulation également ludique. Dans un prochain article, je vous parlerai plus précisément du jeu d’équipe, le team building.
Et vous, avez-vous déjà fait le choix de la gamification ou du jeu d’entreprise ? Quel était l’enjeu et quels ont été les résultats ?
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Les auteurs
Priscilla Leherle
Avec une expérience du team building franco-britannique, Priscilla partage le fruit de ses réflexions sur la performance en équipe et les relations humaines..
Emeline Hick
Dernière arrivée chez One to Team, Emeline apporte un œil neuf et une expérience de l’animation qui vient tout droit du Canada.
Alexandre Eber
En « pro » de l’impro, Alexandre sait mettre son dynamisme et son sens de l’organisation au service des activités team building et des participants.
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